Ouvrages

Le grand pays qui fut le mien

Le grand pays qui fut le mien

À l’instar des habitants du lieu-dit Le Grand Pays, Jean Baptiste Dubois est considéré par l’Office des Eaux et Forêts comme un occupant illicite des terres départemento-domaniales, et est expulsé de force de son village. Il devient l’ennemi juré de L’Office et doit s’exiler au Grand Morne. Contrairement à lui, son fils Baptiste, ingénieur forestier exerçant en Lozère, devrait être l’homme du compromis et de l’apaisement. En mission à la Réunion, son ile natale, Baptiste découvre avec stupéfaction que Le Grand Pays de ses aieux a été complètement dévasté par le cyclone Firinga. Cependant, il fait une découverte encore plus dévastatrice pour son couple : sa femme Evelyne semble avoir des liens insoupçonnés avec sa propre famille…
C’est le début d’un maelstrom, qui va l’entrainer dans une spirale infernale  en effet, en son absence, Evelyne a été victime d’un terrible accident…

Adeline la mort en sursis

Adeline la mort en sursis

« Le Docteur, par égard pour la mère éplorée, revint vers la chambre N° 3. Il savait que parfois une mère entend ce que d’autres n’entendent pas. L’intuition féminine et maternelle a pu mener cette mère au pied du lit de sa fille à un moment crucial de son existence, pour ainsi dire à la croisée des chemins entre la Vie et la Mort. Personne, jusqu’ici, n’avait pu identifier la patiente avant le passage mystérieux de cette femme qui prétendait en être la mère, ni les autorités policières, ni les enquêteurs, ni des membres de son entourage… Elle était restée « la patiente anonyme de la chambre N° 3 ». Son processus vital était engagé lorsque les pompiers de l’Ardèche, alertés par un début d’incendie dans un ravin encaissé, l’avaient amenée avec des brulures au troisième degré et toute défigurée. »

 

Green war

Green war

« Un bock de café à la main, Robin s’installa devant les hublots de la Coupole d’Observation de la Station Spatiale des Verts, la SSV. Il ne se lassait jamais d’admirer la Planète Bleue à partir de l’Espace pendant ses moments de repos, de préférence pendant les quarante-cinq minutes de « jour » où elle se livrait dans toute sa splendeur. […] Pendant qu’il sirotait son café devant ce tableau unique de la Planète Terre sertie d’un écrin noir dans lequel le reste de l’univers était plongé, il fut envahi, comme cela lui arrivait fréquemment ces derniers temps, par un sentiment d’exclusion et de profonde solitude. […]
Il était condamné à vivre en la seule compagnie de Rob.
Pour le consoler, on n’avait pas manqué de souligner que Rob, le robot anthropoïde qui l’assistait, valait à lui seul deux astronautes. Il avait l’avantage de ne consommer ni oxygène, ni eau, ni provisions de bouche. On avait rajouté, non sans ironie et avec un brin de condescendance, que la faveur qu’on lui avait faite de lui fournir un assistant – compagnon ou compagne ! – aussi performant à tout point de vue, méritait quelques menus sacrifices de la part de celui qui avait osé remettre en cause la Green Vision du GPS, le Guide Penseur Suprême. »

 

Entre toutes les femmes Anel

Entre toutes les femmes anel

Rob fixait le soleil couchant. Son regard s’attardait sur les derniers rayons rougeoyants à l’horizon, par-dessus la colline où le champ de rooibos également nommé « l’arbre rouge » – allait bientôt disparaître dans l’ombre de la nuit. Quand le soleil envoya son ultime rayon vert, la réaction de Rob fut immédiate : « Monsieur Sébastien, je garde malgré tout un petit espoir car vous êtes comme ce dernier rayon vert dans la vie de Madame Anel. Souvent, Monsieur Adrian me parlait de vous. Un jour, je l’ai entendu dire : “ Tu vois, Rob, j’adore
ma petite-nièce, Anel… Quand je serai parti, elle devra trouver quelqu’un pour l’accompagner dans la vie et protéger son bébé. Une femme comme Anel n’est pas faite pour vivre toute seule avec un enfant. Elle a besoin d’un homme. Le seul homme qui puisse l’aider c’est celui qu’elle a aimé depuis toujours… ” »

 

Entre toutes les femmes Juhane

Entre toutes les femmes juhane

« La voyant installée à la caisse au moment de partir, j’avais tenu à régler les consommations, juste pour la revoir une dernière fois. Elle m’avait accueilli avec un petit sourire triste, les yeux légèrement rougis. Et c’est à ce moment-là qu’elle m’avait remis sa carte de visite sur laquelle figurait son adresse e-mail, comme si elle avait un besoin urgent de communiquer…
Je compris bien plus tard que son geste avait été une main tendue, celle d’une jeune fille qui avait, dès le départ, jeté sur moi son dévolu. Pourquoi moi ? Ce dont j’étais certain c’était que sa présence avait déclenché en moi un flot tumultueux d’émotions incontrôlables et qui étaient indubitablement rattachées au passé… Juhane m’avait projeté vingt ans en arrière et fait émerger de mon passé le visage, si semblable au sien, de cette jeune fille que j’avais découverte là-bas dans le Drakensberg. »

 

Bulles d'éternité

Bulles d eternite

Régine Garangeat, médecin et mère d’Olivia, petite fille trisomique, réussit à convaincre Jean-Paul Garangeat, son mari, médecin lui aussi, de fuir l’enfer parisien pour s’installer à La Réunion, île perdue dans l’océan Indien. Mamie G, pour fuir les froidures hivernales du Cap Corse, rejoint son fils et sa bru au « Paradis », cette île de rêve entre mer et montagnes, située sous le Tropique du Capricorne. Mamie G, une « vieillarde » au soir d’une longue vie et Olivia au matin de sa brève vie de trisomique, sont toutes les deux en quête de miettes de bonheur qui auraient un goût d’éternité.

Secrets de confesse

Secrets de confesse

« Gwenola, comme tant de chrétiennes qui avaient des idées bien arrêtées sur le mariage des prêtres et sur tout ce que sa religion lui avait enseigné, avait fini par pardonner au Père José son égarement. Mais était-ce bien un égarement ? Cette question n’avait cessé de la travailler depuis toujours. Un prêtre se fourvoyait-il, quand il tombait amoureux d’une femme, ou bien retrouvait-il la voie que le Créateur lui avait tracée, celle de ne pas trahir sa vocation d’homme, la première sinon la seule vraie vocation qui conditionnait toutes les autres. »